Mickaël Lardeux, nouveau président de la CFTC UD 49
Mickaël Lardeux a tenu à être pris en photo avec un autre membre du syndicat, pour rappeler qu’il fait partie d’un collectif. Ici, avec Nicolas Hugotte (assis) juriste à temps plein du syndicat, à la Bourse du travail, à Angers (Maine-et- Loire). | OUEST-FRANCE du 5/11/2021
Maine-et-Loire. Le nouveau président de la CFTC veut « redonner de la visibilité au syndicat »
Nommé vendredi 1er octobre 2021, Mickaël Lardeux prend la tête de l’union départementale de la CFTC, en Maine-et-Loire. Âgé de 46 ans, cet habitant de Pouancé a pour ambition de renforcer la présence du cinquième syndicat de France sur le terrain. Il s’inquiète aussi de l’inflation et de la réforme des retraites.
La CFTC de Maine-et-Loire a nommé son nouveau président, vendredi 1er octobre 2021 : Mickaël Lardeux. À 46 ans, cet habitant de Pouancé se présente comme un membre parmi d’autres du syndicat, et insiste sur le travail d’équipe. Retour sur les ambitions de son nouveau mandat.
Quel est votre parcours ?
J’ai commencé dans la restauration, puis j’ai rejoint Trioworld [fabricant de polyéthylène] à Pouancé (Maine-et-Loire) où je suis technicien qualité sécurité environnement, en parallèle de ma présidence. Concrètement, je veille à la sécurité des salariés, pour qu’ils préservent leur santé le plus longtemps possible.
Quels sont vos objectifs pour cette présidence de la CFTC en Maine-et-Loire ?
Au niveau départemental, il faut redonner de la visibilité à la CFTC. C’est le cinquième syndicat de France, et ça doit se voir sur le terrain. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas, notamment par manque de temps. On a tous une part de responsabilité, c’est un travail d’équipe. Il faut aussi redonner goût au syndicalisme, qui a mauvaise presse. Pourtant, les syndicats ont un rôle central dans les avancées sociales.
Qu’est-ce qui vous préoccupe le plus dans l’actualité sociale ?
D’abord, l’inflation. Les prix augmentent, mais pas les salaires. J’espère que chaque enfant aura quelque chose sous le sapin cette année. Ensuite, la réforme des retraites, pour le moment suspendue. Mais on sait qu’elle va revenir sur la table, quel que soit le gouvernement. Pour moi, repousser l’âge de la retraite n’est pas la solution. Il faut plutôt redonner le goût du travail aux jeunes. Et on n’y parviendra qu’en concertation avec tous les partenaires sociaux, et les autorités.